Le cynorrhodon, l'or rouge des haies

Pour faire la confiture, faites plusieurs passages de moulin à légume, en ajoutant à chaque fois un peu d’eau chaude pour extraire un max de pulpe. C'est le conseil de Antony Bureau de la Ferme de l’Angevinière, un passionné de nature. Très connecté…au vivant, plantes animaux et à la joie du partage. Merci Antony pour ce moment partagé mardi dernier!

C’est l’or rouge du pré, des haies. Incroyable ! Un soutien précieux pour les maux d’hiver. De la vitamine C, qui se conserve même cuite, mais pas que. Tout une alchimie.

Curiosité: Les akènes (appelés graines en langage courant) contiennent des oméga 3 et 9. Il serait intéressant de broyer les cynorrhodons entiers avec les akènes puis de filtrer, pour avoir les bénéfices des akènes

C’est maintenant, allez cueillir, bon courage pour faufiler votre main au cœur des buissons d’épines qui sont en faites des aiguillons (botaniquement parlant). Choisissez-les blettes, mûres.  Le résultat est juste…………….. trop bon ! Et le processus vivifiant. Je sais, c’est long, c’est plus rapide d’acheter, mais le remède confiture que vous avez fait vous même raconte aussi une histoire, une journée d’air frais, sons, odeurs… d’automne.

Le goût sera unique.

On se sens si bien dans la nature! Welcome home! Gratitude à cette nature abondante, quand on prend le temps… d’aller À son contact.

 

Botanique, un peu de vocabulaire :

Les vrais fruits sont les akènes (entourés du fameux poil à gratter) dans le réceptacle de la fleur qui a grossi est devenu charnu, ce qui donne le cynorrhodon, un faux-fruit, botaniquement parlant. La partie foncée au bout est le vestige des stigmates et des étamines.

Les rameaux ont des aiguillons et non pas des épines. Question de langage. Car on peut arracher ces excroissances de l’écorce sans l’abîmer.

Ah les mots !